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Le crime du 11 septembre 2001 : quelques faits troublants

par Elias Davidsson

www.globalresearch.ca , le 12 septembre 2004

le URL de cet article est: http://globalresearch.ca/articles/DAV409A.html


Le 12 septembre 2001, le Conseil de s�curit� de l�O.N.U. a adopt� une r�solution appelant tous les �tats � � travailler d�urgence de concert pour amener devant la justice les commanditaires, les organisateurs et les auteurs � de l�attaque qui avait eut lieu la veille contre les �tats-Unis. En d�pit de centaines d�incarc�rations � selon le ministre de la justice am�ricain John Ashcroft il s�agit de la plus grosse enqu�te criminelle de l�histoire des �tats-Unis � pas un seul individu n�a �t� reconnu coupable de ce crime sans pr�c�dent et de nombreuses questions troublantes restent sans r�ponse � ce jour. Si l�on en croit de r�cents sondages d�opinion, un nombre croissant d�Am�ricains et d�Europ�ens suspectent le gouvernement Bush de dissimuler ses d�faillances, voire m�me sa complicit� dans ce crime.

L�attaque du 11 septembre 2001 est bien �videmment un acte criminel. Dans tous les pays, il existe des proc�dures bien �tablies pour enqu�ter sur de tels actes. Les enqu�teurs enregistrent et examinent tous les t�moignages qui peuvent aider � �lucider le crime, accumulent indices et preuves, �tablissent l�identit� des suspects et �mettent des hypoth�ses en ce qui concerne le mobile des auteurs du d�lit. Dans le cas qui nous int�resse, toutes ces proc�dures ont �t� transgress�es ou ignor�es par les autorit�s am�ricaines. Le jour m�me o� eut lieu cette attaque et avant m�me qu�aucun �l�ment de preuve n�ait �t� collect�, les officiels am�ricains ont, comme l�a exprim� l�Associated Press, � commenc� � tisser la trame d�une histoire impliquant Osama ben Laden dans la pire attaque terroriste qu�aient jamais connue les �tats-Unis au cours de l�histoire �. Le s�nateur r�publicain Orrin Hatch de la Commission judicaire du S�nat d�clara en ce 11 septembre que � [les services de renseignements am�ricains] ont intercept� des renseignements impliquant des personnes li�es � ben Laden ayant reconnu que quelques cibles furent atteintes. � Quelques jours plus tard fut pr�sent� au monde la version plus ou moins d�finitive du sc�nario du crime, � savoir qu�un certain nombre de terroristes arabes se seraient empar�s de quatre avions de ligne arm�s de couteaux et les auraient pilot�s contre les cibles qu�on sait. Dans les trois jours qui suivirent, une liste d�finitive des kamikazes Arabes auteurs pr�tendus du d�tournement �tait rendue publique par le F.B.I.

Peu apr�s les �v�nements, les agences de presse ont signal� qu�un exemplaire du Coran et un manuel de pilotage en arabe avaient �t� trouv�s dans une voiture de location � l�a�roport de Boston, qu�un autre exemplaire du Coran avait aussi �t� laiss� dans un bar fr�quent� par les pr�tendus pirates de l�air, qu�un testament en arabe fait par Mohammed Atta avait �t� trouv� dans un sac qui n�avait pas �t� embarqu� dans l�avion d�tourn� o� il est cens� s��tre trouv� et qu�un passeport ayant appartenu � l�un des pirates avait �t� retrouv� intact pr�s du World Trade Center avant l��croulement des tours. Aucune explication n�a �t� fournie pour expliquer comment ce document a pu chuter de sa poche, �chapper � la fournaise et tomber miraculeusement pr�serv� � un endroit bien en �vidence en l�espace de quelques minutes. Toutes ces d�clarations ont eu dans l�ensemble pour cons�quence d�affermir dans le public l�id�e que les Arabes �taient les responsables de ce crime.

R�trospectivement, � la lumi�re des lenteurs apparentes du F.B.I., de la C.I.A. et des autres organismes f�d�raux � pr�voir les �v�nements et � prendre des mesures en cons�quence (comme cela a �t� pr�tendu par la commission d�enqu�te du S�nat et divers commentateurs), on est en droit de s��tonner que le F.B.I. et la presse aient pu se r�v�ler tout d�un coup si efficaces ce jour-l� ou encore de se demander si l�information publi�e n�aurait pas �t� plut�t pr�par�e d�avance.

En d�pit de la c�l�rit� inhabituelle mise � � identifier � les auteurs du crime et � accuser leur ma�tre � penser des grottes d�Afghanistan, le patron du F.B.I., Robert Mueller, a d�clar� le 19 avril 2002 : � au cours de notre enqu�te, nous n�avons pas d�couvert le moindre bout de papier � que ce soit ici, aux �tats-Unis, ou bien dans la mine de renseignements trouv�e en Afghanistan ou n�importe o� ailleurs � o� quoique ce soit ayant un rapport avec la conspiration du 11 septembre 2001 ait pu �tre d�cel�. � Le pr�sident George Bush, qui le lendemain de l�attaque accusait sans ambages Osama ben Laden d�en �tre le cerveau, d�clara le 13 mars 2002 lors d�une conf�rence de presse: � Je ne sais pas o� il se trouve. Vous savez, Kelly, je n�ai pas beaucoup de temps � lui consacrer ; pour �tre honn�te avec vous... je ne dirais pas n�cessairement qu�il est au c�ur d�un quelconque commandement... Je r�p�terai ce que j�ai d�j� dit. Vraiment, je ne me soucie pas � ce point-l� de lui. �

Le ministre de la justice, John Ashcroft, qui, le 12 septembre 2001, pr�tendit qu�au moins cinquante personnes sur le territoire des �tats-Unis �taient directement impliqu�es dans la pr�paration du crime, n�a fait inculper personne suite � ses d�clarations. Il s�av�re maintenant �tre dans l�impossibilit� d�obtenir la condamnation de Zacarias Moussaoui � le seul individu emprisonn� aux �tats-Unis dans le cadre de l�affaire, accus� pour avoir eu connaissance du piratage avant son ex�cution � ou s�en d�sint�resser. La capture au Pakistan, en mars 2003, de Khalid Cheik Mohammed provoqua, � la Maison Blanche, la r�action suivante : � Khalid Cheik Mohammed est un des plus jeunes et un des plus importants lieutenants d�Osama ben Laden, un strat�ge cl� d�Al Quaida et le cerveau de l�attaque du 11 septembre [...] Khaid Cheik Mohammed figure sur la liste des terroristes les plus recherch�s tenue par le F.B.I. et est sous le coup d�une accusation f�d�rale depuis 1996, � la suite de la conspiration a�rienne de Manille, ce complot dont l�objectif �tait de perp�trer des attaques � la bombe contre des compagnies a�riennes civiles am�ricaines. � En d�pit de cela, alors qu�il est emprisonn� par les �tats-Unis depuis sa capture, aucune accusation n�a �t� retenue contre lui. L�endroit de sa d�tention n�a pas �t� r�v�l� et la presse n�a pas �t� autoris�e � l�approcher ni, il va sans dire, � s�entretenir avec lui.

On annonce r�guli�rement la d�tention d�Arabes ou de musulmans � suspect�s � d��tre plus ou moins impliqu�s dans l�affaire du 11 septembre. Ces suspects sont ensuite rel�ch�s sans tambour ni trompette apr�s s��tre assur� des titres de la presse afin que la version officielle de l�affaire ne soit pas remise en cause.

Lorsque des gens perdent la vie dans un accident d�avion, la premi�re chose que l�on fait est d�avertir les proches des d�funts. Dans le cas d�un avion de ligne, le personnel au sol �tablit la liste des passagers avant leur d�part et en garde une copie, de sorte qu�on est en droit de s�attendre � trouver sur ladite liste le nom de tous les passagers, �quipage compris aussi bien que les pirates suppos�s, et ce, pour chacun des quatre appareils d�tourn�s. Il se trouve cependant que le F.B.I. et les compagnies a�riennes dont les avions ont �t� d�truits lors de l�attaque du 11 septembre 2001 ont refus� cat�goriquement de rendre publiques ces listes. La seule preuve comme quoi les individus concern�s sont morts lors de la destruction des avions est gard�e secr�te, m�me pour les familles des victimes. Ces derni�res ne peuvent donc �tre s�res que les leurs sont morts � bord de ces avions, plut�t qu�ailleurs.

La principale preuve d�montrant que des Arabes ont effectivement �t� embarqu�s sur les quatre avions n�a en fait jamais �t� pr�sent�e au public. Aucune explication n�a �t� fournie pour cette surprenante mise au secret. On a �mis l�hypoth�se que la publication de ces listes pourrait porter atteinte � la vie priv�e des victimes et de leur famille. Mais une telle explication ne tient pas, car le nom de toutes les victimes (� l�exception des suppos�s pirates) fut publi� par la presse peu apr�s le 11 septembre, c�est-�-dire apr�s que les familles aient �t� inform�es de la perte des leurs. Or aucune des listes publi�es par les principaux journaux ne contient de noms arabes. Si aucun nom de ce type n�appara�t dans les listes de passagers originales, l�int�gralit� de l�explication officielle doit �tre consid�r�e comme une gigantesque fable. Mais, m�me si les autorit�s am�ricaines se d�cidaient un jour � publier ces listes, leur authenticit� ne pourrait d�sormais plus �tre garantie.

Et comme si cela ne suffisait pas, peu de temps apr�s le 11 septembre, la B.B.C. et d�autres grands organes de presse ont r�v�l� que quelques personnes d�sign�es par le F.B.I. comme �tant ceux de kamikazes ayant p�ri dans l�attaque �taient en r�alit� bien vivantes au Maroc et en Arabie saoudite. Ces derni�res ont �t� choqu�es de d�couvrir leur nom, ainsi que leur date de naissance et leur photo sur le site du F.B.I., et d�y �tre pr�sent�es de surcro�t comme terroristes ayant p�ri. Elles exig�rent des explications et des excuses. � la suite de cela le directeur du F.B.I. admit que certaines identit�s avaient pu avoir �t� � emprunt�es �, sans se lancer dans plus d�explication. Plus tard, il revint sur sa d�claration en affirmant que le F.B.I. avait correctement identifi� tous les pirates et aucune modification ne fut faite dans la liste dress�e par le F.B.I., laquelle est encore accessible sur le site de cet organisme. Il n�en reste pas moins que le fait que certains terroristes pr�tendus sont en r�alit� vivants est inconciliable avec le fait qu�ils sont d�clar�s morts. Et dans ce cas, qui sont les vrais terroristes, si tant est qu�il y en ait eu ? Le F.B.I. n�apporte aucune r�ponse � cette question.

L�administration am�ricaine a tent� avec opini�tret� d�entraver l�enqu�te sur les �v�nements du 11 septembre 2001, ce qui eut pour cons�quence qu�aucune enqu�te criminelle � proprement parler n�a �t� ouverte. En r�alit�, le F.B.I. s�est vu intimer, huit semaines apr�s les attentats, l�ordre de restreindre le champ de ses investigations sur le crime commis afin de concentrer son activit� sur la pr�vention de nouvelles attaques. L�effondrement des tours du World Trade Center ne fit pas non plus l�objet d�une v�ritable enqu�te. Un �l�ment qui aurait pu servir � l�enqu�te, tel l�acier de la structure effondr�e, fut enlev� pour �tre vendu � la ferraille � l��tranger avant que les enqu�teurs aient pu en examiner les d�fectuosit�s �ventuelles. D�autres preuves encore furent d�truites, parmi lesquelles des enregistrements dans lesquels des contr�leurs a�riens t�moignaient de ce qu�ils avaient entendu en cette journ�e tragique. Aucun enregistrement vid�ographique ni aucune photographie certifi�e des d�bris des avions ni de l�avion qui s��crasa sur le Pentagone ne fut rendus public. Les t�moignages individuels susceptibles de contredire la version officielle furent syst�matiquement ignor�s par les enqu�teurs. Le F.B.I. exigea des t�moins qu�ils s�abstiennent de tout contact avec les journalistes. Les familles des victimes furent g�n�reusement indemnis�es � 1,8 millions de dollars en moyenne lorsqu�il s�agissait de parent� imm�diate � � la condition expresse de ne pas engager de proc�dures judiciaires au cours desquelles des t�moins pourraient �tre assign�s � compara�tre ou des preuves montr�es, toutes choses susceptibles de faire �clater la v�rit�. La Maison Blanche d�ploya beaucoup d�efforts pour s�opposer � une enqu�te du Congr�s. Cependant, deux ans plus tard, c�dant aux pressions des familles des victimes, le Congr�s accepta finalement d�entreprendre une telle enqu�te. La Maison Blanche accepta � contrec�ur de coop�rer avec la commission du Congr�s, mais seulement apr�s que le mandat de celle-ci fut limit� en comp�tence et en dur�e, et que son pr�sident et son directeur ex�cutif furent nomm�s par le pr�sident Bush. La commission, dans son � rapport final � pr�sent� en juin 2004, a �lud� les questions les plus d�terminantes concernant ce qui s�est r�ellement pass� le 11 septembre. Il n�est pas possible de consid�rer ce rapport comme �tant compr�hensif et final. Il disculpe en bloc l�administration am�ricaine de tout m�fait, toute n�gligence ou toute complicit�.

D�autres aspects de la version officielle ont encore fait l�objet de recherches.

Il est loin d��tre prouv� que les deux tours du World Trade Center se soient �croul�es � cause de l�incendie engendr� par l�impact des avions. Des pompiers et d�autres personnes ont signal� avoir entendu des explosions ou ressenti leurs effets dans les b�timents avant leur effondrement. Vu de l�ext�rieur, ce dernier �voque une d�molition contr�l�e. On sait moins que le World Trade Center n� 7, un b�timent de quarante-sept �tages situ� pr�s des tours jumelles, s�est �croul� �galement le m�me jour tard en fin d�apr�s-midi, et ce, sans avoir �t� percut� par un avion. Il semble qu�il avait �t� atteint par des d�bris en feu provenant des deux tours, d�bris qui auraient caus� un incendie aboutissant � l��croulement de la construction. On n�a cependant jusqu�� pr�sent jamais enregistr� qu�un immeuble de cette taille se soit �croul� � la suite d�un incendie. Aucune preuve n�a �t� apport�e d�montrant que le feu qui s��tait d�clar� dans le b�timent en question �tait impossible � ma�triser. L�immeuble avait �t� �vacu� t�t dans la journ�e. Son effondrement rappelle de mani�re tr�s frappante une d�molition contr�l�e avec des explosifs. Larry Silberstein, le milliardaire juif qui s��tait assur� pour lui-m�me, six semaines avant l�attaque, un bail de quatre-vingt-dix-neuf ans sur l�ensemble constitu� par le World Trade Center, d�clara lors d�un entretien : � Je me souviens avoir re�u un coup de fil du... euh... chef des pompiers me disant qu�ils n��taient pas encore s�rs de pouvoir contenir le feu, et j�ai r�pondu : � Nous avons d�j� eu tellement de pertes humaines, que la meilleure chose que nous puissions faire est peut-�tre encore de le faire s�effondrer �. Ils prirent alors la d�cision de le raser et nous avons assist� � l�effondrement du b�timent. � A-t-il �t� d�truit � l�aide d�explosifs et, si oui, quand ces derniers ont-ils �t� introduits dans la construction ?

La version officielle pr�tend en particulier qu�un avion de ligne s�est �cras� sur le Pentagone, mais nous n�en avons aucune preuve photographique : l�int�gralit� de l�avion, ailes comprises, aurait disparu dans le b�timent, donnant naissance � une �troite galerie. De nombreuses personnes enqu�tant de mani�re ind�pendante sur la question remettent fortement en cause l�explication officielle tant pour des raisons techniques que du fait de l�existence de preuves contradictoires. Il semblerait bien plut�t qu�il se soit agit d�un missile. Si tel est le cas, la question est alors de savoir qui l�a tir�.

Un quatri�me avion, se dirigeant pr�tendument sur la Maison Blanche, s�est �cras� pr�s de Shanksville, dans l��tat de Pennsylvanie. Selon le compte rendu officiel, il se serait �cras� apr�s que les passagers eurent tent� de ma�triser les pirates, avec pour cons�quence la perte de contr�le de l�appareil par le pilote et son �crasement cons�cutif � grande vitesse. Les indices collect�s sur les lieux de l�impact avec le sol sugg�rent que l�avion aurait en fait �t� abattu par l�arm�e am�ricaine. Cette hypoth�se est corrobor�e par des t�moins oculaires locaux qui jurent avoir vu un avion non identifi� au-dessus du lieu o� l�avion s�est �cras� ainsi que des d�bris, trouv�s � 10 km. de distance, tombant de l�avion avant qu�il eut atteint le sol. Ces t�moignages contredisent la th�se officielle et restent inexpliqu�s.

D�autres questions concernent la connaissance anticip�e de l�attaque du 11 septembre 2001 qu�aurait eu � ce qu�on pr�tend le gouvernement isra�lien ou le Mossad. Le jour de la trag�die, cinq individus identifi�s par la police comme �tant isra�liens, ont �t� vus filmer les deux tours en feu, semblant se r�jouir beaucoup du spectacle. Une personne, du nom de Maria, fut � ce point scandalis�e par leur comportement, qu�elle appela la police. Ils furent arr�t�s et gard�s en prison pendant plus de deux mois, avant d��tre expuls�s vers Isra�l. Alors que la presse a rapport� ces faits et d�autres d�tails encore sur ces personnes, aucune raison n�a �t� donn�e pour justifier une d�tention aussi longue. Leur chef apparemment s��tait enfui vers Isra�l. Peu de temps apr�s, des journaux arabes publiaient que quelques quatre mille Isra�liens travaillant au World Trade Center ne s��taient pas pr�sent�s au travail le 11 septembre 2001, sugg�rant qu�ils auraient �t� pr�venus par les autorit�s isra�liennes. Cette information s�est r�v�l�e fausse, mais n��tait n�anmoins pas une pure invention. En fait, le 12 septembre, le Jerusalem Post avait signal� que le gouvernement isra�lien s�inqui�tait du sort de quatre mille Isra�liens qu�on savait r�sider ou travailler aux alentours du World Trade Center. Maintenant que les choses se sont quelque peu tass�es, il s�av�re qu�un seul Isra�lien a p�ri dans l�une des deux tours. Il n��tait m�me pas un employ�.

Quand ceux qui commettent un crime ne peuvent pas �tre identifi�s, on doit se poser la question suivante : � qui profite le crime ? Dans le cas de l�attaque du 11 septembre, il �tait d�embl�e clair que le crime ne profitait aucunement au monde musulman, pour lequel Osama ben Laden pr�tend combattre : en fait rien ne pouvait m�me �tre plus n�faste � la cause musulmane qu�un tel acte. Par contre, pour les �tats-Unis et Isra�l, ce crime offrait une foule de perspectives.

Il faut rappeler que le groupe dont Donald Rumsfeld est le centre (n�oconservateurs) fut signataire d�un rapport publi� en 2000 sous le sigle de � Projet pour un nouveau si�cle am�ricain � et dans lequel �tait soulign� que les �tats-Unis devaient �tablir et consolider leur h�g�monie (militaire) dans les d�cennies � venir. Les auteurs de ce rapport y d�clarent en substance : � le processus de transformation (de la d�fence am�ricaine), m�me s�il am�ne des changements r�volutionnaires, demandera vraisemblablement beaucoup de temps en l�absence de quelque �v�nement catastrophique ou catalytique, tel un nouveau Pearl Harbor. �

Le 11 septembre fut-il le Pearl Harbor qui devait acc�l�rer les � changements r�volutionnaires � au profit de l�h�g�monie mondiale des �tats-Unis ? Peut-�tre, si l�on prend en consid�ration les �v�nements qui se sont produits ensuite : ce crime permit aux �tats-Unis d�initier une � guerre contre le terrorisme � ind�finie � l��chelle plan�taire ; il leur fournit un pr�texte pour bombarder et occuper l�Afghanistan, position strat�gique en Asie centrale ; il pr�pare la voie � l�agression contre l�Iraq ; il autorise une augmentation spectaculaire des attributions de fonds � l�arm�e et aux services secrets ; il permet l�adoption presqu�automatique de lois qui renforcent le pouvoirs policiers et r�duisent les libert�s des citoyens; et il renforce la popularit� du pr�sident am�ricain. Des hommes politiques isra�liens, tel l�ancien premier ministre Netanyahu, parlent publiquement des cons�quences � fastes � pour Isra�l des �v�nements du 11 septembre 2001. Le fait que l��lite am�ricaine en b�n�ficie n�implique pas n�cessairement que le gouvernement am�ricain soit responsable de m�faits en rapport. D�un autre c�t�, les perspectives ouvertes par ce crime, reconnues explicitement par les dirigeants am�ricains et utilis�es pour promouvoir les int�r�ts du pays, placent les �tats-Unis parmi les premiers suspects.

La liste des anomalies et tentatives de tromperie officielles est bien trop longue pour �tre envisag�e compl�tement ici. Les �v�nements du 11 septembre 2001 servant � justifier deux guerres d�agression, l�occupation de Afghanistan et de l�Irak, des menaces de nouvelles guerres, la r�duction des libert�s individuelles et l�affaiblissement de l�O.N.U., l��lucidation de ce crime est urgente et concerne tous les peuples. Si les autorit�s am�ricaines ou des agences f�d�rales ont facilit� la perp�tration du crime, voire m�me l�ont organis�, avec ou sans l�aide d��trangers, il sera n�c�ssaire de faire face � cette terrible r�alit� et en tirer toutes les cons�quences qui s�imposent. Tant que les autorit�s am�ricaines refuseront de r�v�ler la v�rit� sur ce qui s�est r�ellement produit le 11 septembre 2001, le gouvernement des �tats-Unis devra �tre consid�r� comme l�un des premiers suspects de cette tuerie massive.

Elias Davidsson Reykjavik (Islande) Courriel : [email protected]


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